L'école au Cambodge n'est pas gratuite. Et évidemment, nombreux sont les enfants qui ne peuvent pas y aller ou du moins pas jusqu'à la fin étant donné que l'éducation a un coût non négligeable pour les familles.
C'est en parlant avec Kim, une cambodgienne âgée 60 ans qui a vécu 37 ans en France que j'ai le plus appris sur l'école ici. Avec la devise "qu'est-ce qu'on ferait pas pour son pays" comme fer de lance, Kim est retournée il y a 2 ans dans son pays d'origine pour aider financièrement, moralement et physiquement les familles en grande difficultés de la banlieue de Kampot. Les salaires étant ce qu'ils sont en France, ils ont au moins le mérite d'avoir permis à Kim de mettre suffisament d'argent de côté pour l'aider très largement a investir pour ses concitoyens. Elle dépense environ 900$ chaque mois pour entretenir l'école de son village, payer des cours particuliers aux petits cambodgiens et entretenir les terrains qu'elle a acquis en vue de la construction de divers bâtiments.
Pouvoir aller à l'école ne rime pas forcément avec la garantie de savoir lire et écrire à la sortie. En effet, étant donné que les professeurs sont insuffisament nombreux pour pouvoir ouvrir des classes de différents niveaux (CP, CM1, CM2...), les petits élèves sont trop souvent tous mélangés. Les cours ne sont pas adaptés à chacun; les lacunes se creusent en conséquence.
Pour remédier à cela, Kim paye de sa poche des cours particuliers aux élèves de son village pour qu'ils soient le moins "largués" possible lors des cours dispensés à l'école. Une heure avec un professeur particulier pour un écolier lui coûte 300 riels (1$ = 4000 riels). On est loin des "scandaleux" 12 euros que donnent Acadomia(R) pour chaque heure dispensée par les professeurs employés...
Toujours est-il que même à ce prix-là, l'éducation est encore trop chère pour les familles cambodgiennes moyennes. Un professeur gagne aujourd'hui environ 25$ par mois , le prix du vaccin contre la rage ou le tétanos ici (un téléphone portable coute 30$ et une moto, 600$). Vous comprenez pourquoi le taux d'alphabétisation est de 73,6% parmis les 14 millions de cambodgiens; vous saisissez aussi pourquoi la vie est difficile au Cambodge et donc pourquoi les gens sont aussi pauvres...
Pouvoir aller à l'école ne rime pas forcément avec la garantie de savoir lire et écrire à la sortie. En effet, étant donné que les professeurs sont insuffisament nombreux pour pouvoir ouvrir des classes de différents niveaux (CP, CM1, CM2...), les petits élèves sont trop souvent tous mélangés. Les cours ne sont pas adaptés à chacun; les lacunes se creusent en conséquence.
Pour remédier à cela, Kim paye de sa poche des cours particuliers aux élèves de son village pour qu'ils soient le moins "largués" possible lors des cours dispensés à l'école. Une heure avec un professeur particulier pour un écolier lui coûte 300 riels (1$ = 4000 riels). On est loin des "scandaleux" 12 euros que donnent Acadomia(R) pour chaque heure dispensée par les professeurs employés...
Toujours est-il que même à ce prix-là, l'éducation est encore trop chère pour les familles cambodgiennes moyennes. Un professeur gagne aujourd'hui environ 25$ par mois , le prix du vaccin contre la rage ou le tétanos ici (un téléphone portable coute 30$ et une moto, 600$). Vous comprenez pourquoi le taux d'alphabétisation est de 73,6% parmis les 14 millions de cambodgiens; vous saisissez aussi pourquoi la vie est difficile au Cambodge et donc pourquoi les gens sont aussi pauvres...