Bon, en fait si vraiment vous vous embêtez il est toujours possible de visiter le "temple dans un temple" au sein de la pagode Vat Nokor, d'apprendre comment on fait du caoutchouc dans l'usine de Chup au milieu des plantations d'hévéas ou d'admirer le coucher de soleil en haut de la coline de Vat Hanchey. Enfin, si vous êtes en couple vous pouvez toujours tenter de faire avoueur à votre conjoint la supériorité de votre sexe en montant soit à la colline des hommes, soit à celle des femmes. Les machos sont priés de rester en bas s'ils ne veulent pas pour le coup devoir avouer l'inavouable: la colline des femmes domine inconstestablement plus la plaine que celle des hommes.
C'est en sirotant des cocas ou autre au bord du mékong qu'on fait les meilleurs rencontres à Kampong Cham. Je suis en effet tombé sur un papy cambodgien enseignant dans un petit village paumé au milieu des rizières. Ayant quelques heures à tuer avant de prendre le bus pour Phnom Penh je suis parti avec papy visiter au bord de sa jeep de la guerre les environs perdus de Kampong Cham. Il m' a montré son environnement et m'a expliqué plein de choses sur les cambdogiens, leur manière de vivre et cultiver. Très intéressant. Je peux vous communiquer son numéro de téléphone si vous n'avez rien à faire ce week-end.
Ce qui est frappant à Kampong Cham est que les rizières ne sont pas si présentes que ça. En effet, comme le Mékong est chaque année en crue à la saison des pluies il inonde toutes les terres de la campagne avoisinante de la ville les rendant, quand il se retire ultra fertiles. On peut donc voir des cultures de denrées jusque là jamais observées au Cambodge : cacahuètes, bananes, maïs, sorte de concombres/courgettes....