Petit chat

lundi 30 novembre 2009

Divers / insolites 4


Admirez le prix des cocktails: Happy hour 50% en moins


Chargée ? nooonnnnn!!!!


Sont bizarres ces touristes


Une petite omelette aux champi ?


La logique cambodgienne...j'essaye encore de la saisir


Dédicace à tous ceux qui ont expérimenté la circulation au Cambodge


Jacques Dessange(R) a du soucis à se faire


Tiens, un palmier qui s'est fait coincer dans une porte


On a l'habitude de les voir morts et la coquille exposée sur une étagère; les voilà vivants !


Pyjama party ? non , tenue décontractée du dimanche, c'est tout

jeudi 26 novembre 2009

On en parle pas assez...

Moi je trouve que l'on en parle pas assez ; que les français restés au pays ne se rendent pas compte de cet aspect si sensible au cœur et à l'estomac des expat'. N'oubliez pas qu'avant d'être Cambodgien par intérim je suis un bon vieil occidental qui ne renoncera JAMAIS à se mettre à table pour salement se goinfrer.
Les habitudes gustatives locales ont beau être sacrément sympathiques pour le palet, mes papilles ont du mal à oublier le côté inné de mes chromosomes culinaires. Mes capacités d'adaptation sont certes démoniaques je cède de plus en plus à la tentation du burger frites made in Cambodia...
Je vous fait part de mes envies à lok-lak moins le quart qui deviennent depuis une petite semaine de plus en plus pressantes.

Pathologique docteur ? Je réclame votre avis ! ! !












dimanche 22 novembre 2009

Aventure Kirirom

Vous connaissez le club des 5 ? Et bien ce week-end le club des 5 était en vadrouille au parc national de Kirirom à une petite centaine de kilomètres à l'ouest de Phnom Penh, sur la route de Sihanoukville.

Blandine, infectiologue récemment arrivée à l'IPC, vient de rejoindre le groupe de vadrouillards formé d'Aurélia, Simon et moi-même dont les premières aventures ont commencé à Kampot il y a deux semaines. L'autre disait dans son bouquin que l'aventure, c'était partir sans vraiment savoir ou aller et surtout sans prévoir de retour. On est donc parti ce week-end, à l'aventure !

Départ de la gare routière Sorya de Phnom Penh à 8h00 en direction de Sihanoukville. Après avoir bien fait comprendre (2 fois) au "contrôleur" que l'on voulait que le bus nous dépose au niveau de l'entrée du parc de Kirirom, nous voilà parti pour un peu moins de 2h de roupillons dans le bus. Comme tout bus qui se respecte, le chauffeur fait une pause au bout de 2h de trajet. L'aventure commence quand on se rend compte qu'on a passé l'entrée de Kirirom d'une petite quinzaine de km...merci les gars !

"comment qu'on fait maintenant?"

Le bus de la même compagnie mais en sens inverse (Sihanoukville - Phnom Penh) vient d'arriver à l'endroit ou l'on était arrêté. 20 minutes plus tard, nous voilà reparti en sens inverse "au taquet" pour ne pas louper l'entrée du parc. Merci à Blandine pour ses notions de Khnmer qui nous ont bien servi étant donné que tous les chauffeurs de bus ne comprennent rien à l'anglais...

Largué au bord de la route le club des 5 ne sait pas ou il va.Il y vaguement dans le guide un paragraphe mentionant l'existence de guesthouses en haut du parc nationale et un complexe hotelier en bas: 15 km jusqu'au bas du parc et 30 km jusqu'en haut.C'est parti pour le complexe hôtelier du bas sur des moto-dup. Nous pénétrons dans le hillside resort ou des bungallows de luxe loués 80$ la nuit nous attendent; une piscine et un parc dino aussi..."Ouai, merci mais qu'est-ce qu'un truc pareil fout dans un endroit paumé comme ça ?" s'exclame Simon.

Peu convaincu par la sympathie des bungallows et surtout par les prix pratiqués, nous décidons d'aller voir les guesthouses du haut. Mais comment? Pas de moto-dup, pas de voitures...la campagne cambodgienne quoi ! A pied ? Il est midi et il y a 15 km à faire, sachant qu'on est pas sur de la direction.

Finalement le propriétaire de la guesthouse vient nous chercher en pick-up et nous monte. Le problème est qu'il n'est pas mentionné dans le guide, que la guesthouse "Kirirom guesthouse restaurant and resort" est la seule du parc; qu'elle est sacrément moche; que les chambres sont dégueulasses; que les tarifs sont tirés vers le haut d'une façon magistrale et qu'il n'y a RIEN autour. Comment se déplacer à partir du moment ou l'on est là-haut ? Que faire ? Aucun moyens de savoir. C'est l'aventure !

Après avoir avalé des fried noodles, le club des 5 part à pied se balader dans la forêt de pins plantés par les colons français de l'époque, à la recherche d'une cascade. Sur le chemin surgit du sac d'Aurélia la mascotte représentant le couple parisien lors de leurs aventures au Cambodge. Vous le croirez si vous le voulez mais la mascotte n'est autre que Mr Malchanceux... Ne cherchez pas plus loin la raison pour laquelle on est autant dans l'inconnu. BREF ;)

Le club des 5 ainsi réuni marche à travers une magnifique forêt en direction de la cascade. Après une petite heure et demi, nous voilà arrivés au cours d'eau: superbe ! Pas le temps de se reposer un moment, il est déjà l'heure de rentrer, le soleil se couche dans une heure. Rien à signaler pendant la soirée si ce n'est que c'est la première fois qu'il fait vraiment frais au Cambodge: la température doit frôler les 15 degrés en raison du vilain vent qu'il fait à 700m d'altitude au Kirirom.
Après une longue nuit le programme de la matinée est relativement tranquille jusqu'au moment où on décide de rejoindre la nationale pour trouver un moyen de rentrer sur Phnom Penh. Pensant galéré, on a en fait trouver très facilement un minibus nous ramenant pour 2$ à la capitale en début d'aprem. Super week-end bien qu'une petite escapade dimanche matin n'aurait pas été de trop... ;)

PS: Il parait qu'il y a du palu au parc de Kirirom. Je vous dirai ça dans une semaine.
PS2: Merci les copains pour le week-end !


Attente du bus samedi matin


Direction Hillside Resort en moto-dup


Entrée du complexe de luxe


Plan foireux ? Mais non !


Grande discussion: qu'est-ce qu'on fait maintenant ?


Direction Kirirom guesthouse


Balade pinède


Maison coloniale abandonnée




Promis, on est au Cambodge et pas en British Columbia




Trio de choc






Petites paillottes pour pick-nick dominical khmer










Zone infestée de Paludisme: précautions !


Guesthouse AND resort ;)

L'Institut Pasteur du Cambodge


L'Institut Pasteur du Cambodge (IPC) fait partie du réseau mondial de 24 instituts Pasteur hors de France qui se consacrent aux problèmes médicaux des pays en voie de développement. Réunissant une petite centaine de personnes à Phnom Penh, l'IPC vit comme une organisation privée à but non lucratif à partir de financements d'origine différente: subventions du gouvernement français, honoraires de consultation, revenus de différents contrats, dons privés...

L'IPC comporte un département virologie, bactériologie, épidémiologie moléculaire, épidémiologie / santé publique, des pros en immunologie au sein du département virologie et une unité VIH. Ces différents départements renferment des laboratoires avec paillasses et matériels dernier cri; une animalerie, une lingerie et des appartements sont également présents sur le site. Bref, tout est fait pour garantir l'autonomie de l'institut.

Le joyau de l'IPC est le P3 qui se trouve dans son enceinte. Vous avez surement entendu parler du laboratoire P4 à Lyon ou à Genève? Le P4 est en fait un laboratoire de sécurité maximale présentant tout un tas de systèmes (douche, scaphandre, plusieurs sas de décontamination...) garantissant la sécurité du personnel manipulant de sympathiques bêbêtes du type virus provoquant des fièvres hémorragiques (Ebola, Marburg...) ou des maladies infectieuses à haut pouvoir de dissémination et à haut taux de mortalité comme la variole. On ne peut pas faire mieux en matière de sécurité au laboratoire.
L'IPC présente à Phnom Penh un laboratoire classé juste en dessous du stade P4, à savoir P3 permettant ainsi de travailler sur des micro organismes relativement virulents. Situé entre les départements de virologie et de bactériologie, seule certaines personnes sont habilitées à y pénétrer; il est toujours très impressionnant de voir comment fonctionne ce genre de structure.

La viro et la bactério procèdent chaque jour à des contrôles de routine d'échantillons provenants de patients hospitalisés à Phnom Penh ou ailleurs. Diverses choses sont mis en valeur: tuberculose, VIH, infections bactériennes, grippes, dengue... Cela n'empêche pas les scientifiques et autres internes de ces départements d'effectuer en parallèle des études (de la recherche ! ) sur des sujets encore plus diverses.

La santé publique / épidémiologie couve aujourd'hui de nombreux projets de recherche dont la plupart multicentriques (sur plusieurs Instituts Pasteur dans le monde) à propos du VIH, des pathologies provoquants des fièvres, des grippes, de la dengue ou des maladies nosocomiales. Je participe à ma manière à ces différents projets. Etant tellement importantes du point de vue durée d'étude, nombre de patients incriminés et pathologie concernée, il n'est pas rare de voir d'autres sous projets émanés des études principales; d'où la complexité de certains travaux...

Enfin, quelques mots sur le personnel. L'IPC rassemble de nombreux corps de métiers: scientifiques, vétérinaires, médecins, pharmaciens, épidémiologistes, data managers, anthropologues garantissant la richesse de ce genre de structure. La plupart du temps, les gens qui travaillent ici sont de passage pour quelques mois voir quelques années et repartent vers d'autres instituts Pasteur. Lors de mon séjour, un pharmacien de Pasteur Antananarivo a débarqué à Phnom Penh remplacant un scientifique partant pour Pasteur Paris.

Je finirai ce billet par ces quelques mots du directeur de l'IPC, Mr Deubel :
"les Pasteuriens sont des pions voués a être manipulé et à constamment être changé d'environnement permettant l'échange de connaissance au sein des Institut Pasteur et garantir ainsi la si grande richesse du réseau"

Je ne me considère pas du tout comme un Pasteurien car mon action n'est que trop futile mais je suis en tout cas bien fier d'avoir appartenu en tant qu'étudiant à l'Institut Pasteur tant les travaux menés y sont enrichissants et les intervenants rencontrés brillants...

lundi 16 novembre 2009

Politique

Coincé entre le Vietnam et la Thaïlande le Cambodge souffre encore aujourd'hui de rapports difficiles avec ses voisins.

Après la chute de l'empire Angkorien les voisins vietnamiens et thaïlandais ont profité pendant de nombreuses années de la faiblesse résultante du Cambodge pour tenter de l'annexer, du moins en partie. Pratiquement reparti de zéro le peuple cambodgien a dû se battre pour éviter de disparaître au profit de ses voisins; la deuxième guerre mondiale n'arrangeant pas leur cas avec des interventions notamment américaines (bombardements) ou chinoises des plus violentes.
Encore plus affaiblies, le Cambodge est assomée à la fin XXe siècle par un génocide orchestré par Pol-Pot et les khmers rouges.
En résumé le Cambodge n'a depuis la grandeur d'Angkor que très rarement connu la quiétude et la paix nécessaire à son développement.

Très en retard encore aujourd'hui le Cambodge a sans cesse ce complexe d'infériorité façe à ses voisins due à l'histoire liant ces différents peuples d'asie du sud-est. Autant vous dire que les vietnamiens sont vraiment pas dans le coeur des cambodgiens. S'il y a un problème avec les crues du Mékong, c'est à cause des vietnamiens qui ouvrent trop brutalement les différents barrages sur le fleuve.
Les relations avec la thaïlande sont du même acabit. L'ancien premier minsitre thaïlandais récemment démit de ses fonctions et poursuivi pour détournement de fonds (je crois) n' a rien trouver de mieux que de se réfugier au Cambodge. La thaïlande a demandé au Cambodge d'extrader l'ancien leader. Le problème est que le gouvernement cambodgien a promi une place à l'ancien premier ministre thaïlandais au ministère de l'économie à Phnom Penh. Evidemment ce dernier n'a vraiment pas envi de retourner dans son pays d'origine ou il risque de finir derrière les barreaux. Les premiers effets de ces graves tensions sont la fermeture de la frontière (postale et a priori terrestre) thaï-cambodgienne. Affaire à suivre...

Il est lok-lak moins le quart !

Comme il est lok-lak moins le quart et que j'ai super faim, je vais vous parler de deux plats typiques qu'on trouve sur la carte de tout restaurant khmer digne de ce nom.

Le boeuf façon lok-lak: Beef lok-lak

Il s'agit tout simplement de petits bouts de viandes cuits avec de petits oignons dans une sauce brune à base de citron et de poivre. Le tout est servi avec des rondelles de tomates, du riz et des sortes de petits chapatis (sorte de galette de pain).
Celui là, c'est mon préféré et quand il est lok-lak moins le quart, ça fait bien plaisir

L'amok: fish /chicken amok

Très succintement, l'amok est originellement servie dans une noix de coco. Ce sont des légumes, du poisson ou du poulet cuits à la vapeur et assaisonés avec du lait de coco et des épices (curry, piments...). Le tout est servi avec du riz...évidemment.
J'aime moins à cause du mélange lait de coco - piment -curry...

Sinon, mi khmer mi thaï il est possible de commander au restaurant des fried noodles ou du fried rice. Ce sont des pâtes ou du riz sautés avec des légumes et des morceaux de boeufs ou poulets. Super bon !


Fried noodles

Enfin, de façon nettement plus originale, je vous laisse découvrir en images les douceurs du pays.


Divers poissons séchés : ça poque (pue) à mort !


Les petits criquets croustillants


Des sortes de petites cailles/poulets non vidés


Des tarentules: 10cm de long: pas goutées par manque de temps mais promis dès que j'en retrouve je m'en tape une !


Des serpents

Qui a dit qu'on mangeait mal en Asie ?

Erratum système scolaire au Cambodge

En fait, l'école est gratuite jusqu'aux classes préparant le bac où 2000 riels (0,50$) par jour sont alors demandés.
Les élèves vont à l'école que par demi journées: on a donc les classes du matin et celles de l'après midi. Comme énoncé précédemment, il n'y a pas de classes de niveau et les cours particuliers sont nécessaires. Une fois le bac obtenu, il est possible pour les cambodgiens d'aller à l'université moyennant 50 $ par mois: soit plus que ce qui est demandé dans les universités françaises....

Les instituteurs sont payés par l'État à raison de 25-30$ par mois; les revenus obtenus par les cours particuliers complètent leur gagne pain de façon à pouvoir vivre décemment.

Kampong Cham

Petite ville à 200 km au nord de Phnom Penh, Kampong Cham est au bord du Mékong. Elle est la seule ville du Cambodge a avoir un pont suffisamment solide pour pouvoir traverser le si puissant fleuve. Ne présentant touristiquement que très peu d'intérêt, la ville est tout de même réputée pour son calme et la sympathie de ses quais.

Bon, en fait si vraiment vous vous embêtez il est toujours possible de visiter le "temple dans un temple" au sein de la pagode Vat Nokor, d'apprendre comment on fait du caoutchouc dans l'usine de Chup au milieu des plantations d'hévéas ou d'admirer le coucher de soleil en haut de la coline de Vat Hanchey. Enfin, si vous êtes en couple vous pouvez toujours tenter de faire avoueur à votre conjoint la supériorité de votre sexe en montant soit à la colline des hommes, soit à celle des femmes. Les machos sont priés de rester en bas s'ils ne veulent pas pour le coup devoir avouer l'inavouable: la colline des femmes domine inconstestablement plus la plaine que celle des hommes.

C'est en sirotant des cocas ou autre au bord du mékong qu'on fait les meilleurs rencontres à Kampong Cham. Je suis en effet tombé sur un papy cambodgien enseignant dans un petit village paumé au milieu des rizières. Ayant quelques heures à tuer avant de prendre le bus pour Phnom Penh je suis parti avec papy visiter au bord de sa jeep de la guerre les environs perdus de Kampong Cham. Il m' a montré son environnement et m'a expliqué plein de choses sur les cambdogiens, leur manière de vivre et cultiver. Très intéressant. Je peux vous communiquer son numéro de téléphone si vous n'avez rien à faire ce week-end.

Ce qui est frappant à Kampong Cham est que les rizières ne sont pas si présentes que ça. En effet, comme le Mékong est chaque année en crue à la saison des pluies il inonde toutes les terres de la campagne avoisinante de la ville les rendant, quand il se retire ultra fertiles. On peut donc voir des cultures de denrées jusque là jamais observées au Cambodge : cacahuètes, bananes, maïs, sorte de concombres/courgettes....


Hévéas


Bain de latex d'hévéas


Traitement du latex












Maisons flottantes


Mékong


Mékong


Kampong Cham


Terrasse sur les quais


Village flottant






Culture


Vat Hanchey












Marché


Vat Nokor: un temple dans un temple




Le fameux pont avec le niveau du Mékong en crue...


Papy


Hehehe...